mercredi 1 février 2017

belles running shoes

http://www.pntrs.com/t/TUJGRUpKTEJGSkdNSEdCRkhHRkhJ?url=http%3A%2F%2Fwww.adidas.ca%2F



mardi 5 mars 2013

Bonjour bonjour!

Le printemps commence à se pointer doucement et les gens recommencent à sortir un peu partout.  Moi de même.  Et ça me frappe encore après 2 ans presque 3,  à quel point les gens d'ici sont non seulement polis, mais ouverts et bon enfant.

Que des vieilles dames nous saluent dans les petits villages, on se dit que c'était un peu d'une ancienne époque.  Mais que les petits jeunes, de 10, 12, 15 ans nous adressent leur plus beau bonjour accompagné d'un sourire, ça fait quand même une différence dans la vie et ça mets du baume au coeur.


Difficile de ne pas faire de comparaison avec le Québec.  Non seulement, cette pratique n'a pas lieu et n'est pas encouragée, mais certains jeunes et même certains adultes prennent même plaisir à éviter de saluer, de peur de ne pas avoir l'air cool ou pour montrer qui est le plus fort.

C'est quand même fou, nous Québécois étant si ouverts et sympathiques... il nous manque vraiment cet aspect.

Mes garçons prennent maintenant plaisir à être polis avec les autres et Julien, en visite à l'École Buissonière, a enlevé son gant afin de serrer la main de la directrice sous l'oeil admiratif de sa grand-mère.  On verra si ça dure...

Vive le printemps.

jeudi 27 septembre 2012

Pas besoin d'argent!

Une des constatations après 2 ans de vie ici, c'est que les gens n'ont pas besoin d'argent...  Résultat, ils sont très indépendants dans leur business et du coup, assez peu débrouillards/créatifs.

Les Suisses sont très gâtés de par leur situation économique, politique et géographique.  De plus, le coût de la vie, fait que les gens qui n'ont peu de moyens traditionnellement, par exemple, les artistes, ne vivent pas ici.

Il faut prendre ça avec le rire mais ça vous donne des situations comme suit :

- Tu rentres au resto d'un hôtel avec une copine pour prendre un café/dessert un mardi midi : on te dis, eh bien oui, on est fermés le mardi, voilà...
- Tu essaies de louer une embarcation (kayak/pédalo) 2 jours après la rentrée des classes (un 29 août où il fait 28 degrés précisons-le).  Le petit monsieur, qui gère son business  n'est pas là, même si ses heures d'ouvertures annoncées tant sur son site web que sur place indiquent que ça devrait être ouvert.  Tu lui téléphones et tu obtiens un : je suis désolé, peut-être demain, rappelez moi...  Au même moment, y a d'autres zozons comme moi, qui attendent pour louer et se heurtent devant un endroit vide...
- Tu veux t'acheter un kayak.  Bon, idéalement, il faut trouver une place à port...  Personne n'a vu d'opportunité... tu demandes au gars de la plage : ah non, on ne fait pas ça....  Il pourrait se faire de l'argent en louant des places de storage, mais non, il ne fait pas ça. Point.
- Sans parler des magasins qui ont des heures d'ouvertures incroyables (fermeture les après-midis), du club vidéo ouvert seulement de 15h00 jusqu'à 18h00 (fermé évidemment le dimanche).
- Les heures du dîner?  à certains endroits, je me suis fait vraiment répondre comme si j'étais une demeurée d'oser penser qu'ils étaient ouverts (au garage par exemple).

Bref, faut s'adapter et ça permet de développer le sens de l'organisation à un extrême...  Il faut toujours penser à téléphoner avant partout où on se déplace, au cas où.  Et puis, vaut mieux en rire!  Le coup du resto le mardi, ma copine et moi, on en pleurait de rire...on avait essayé d'aller en kayak le matin même, décidément ce n'était pas notre journée.

jeudi 16 août 2012

La qualité allemande pour le plus grand bonheur des familles

Eh non, pas d'achat de BMW ou de Mercedes ce mois-ci.

Nous revenons d'Europa Park, le grand parc d'attraction européen situé à Rust au sud de l'Allemagne, à la frontière de l'Alsace.  Ce parc dont le thème est l'Europe n'a aucun lien avec Disney.  Toute l'année, on fait subir nos propres choix à nos chers garçons : galeries d'arts, musées d'art moderne, concerts classiques, virées dans les capitales européennes, tout cela sans DS, iPod Touch ou autre moyen de s'en sortir... faut quand même leur faire plaisir aussi à ces martyrs des temps modernes.

Le séjour de Sébastien, le meilleur ami de Maximilien tombait bien pour un séjour du genre car si David et moi ne sommes pas friands de manèges qui nous font tourner la tête, nos deux moineaux de 11 ans, eux, le sont.

Nous avions loué un gîte dans le village d'à côté à Kappel-Grafenhausen.  Nous avons été ccueillis comme des rois par Luise et Joachim Wiegert dans leur jolie maison (éco-énergétique) d'une propreté, d'un confort et d'un goût irréprochable. Luise nous servait le déjeuner sous sa pergola avec tous les petits détails et les gentilles attentions d'une parfaite hôtesse.  Ses confitures (pêche, mûre, prune, reine-claude, abricots) valent une mention spéciale.  Joachim lui, a montré ses lapins et son jardin pour le plus grand bonheur des garçons.

Le parc situé dans une forêt rend la visite agréable et confortable même par temps chaud.  Les décors représentant successivement la France, l'Allemagne, la Suisse, l'Italie, la Russie, la Scandinavie sont léchés et magnifiquement réalisés.  Évidemment, on peut manger les spécialités de tous les pays et la qualité est au rendez-vous.  Les prix sont très raisonnables et en aucun moment, on a l'impression de se faire rouler.  On peut y acheter du melon d'eau et du pop-corn pour 2 euros et les familles qui veulent apporter leur pic-nic peuvent le faire.  Partout le service est accueillant et le personnel parle en général 3 langues.

Maxi et Seb ont fait le Blue Fire, le Silver Star, l'Euro-Sat, l'Euro-Mir, l'Atlantis, le Posséidon pendant que David, Julien et moi avons fait des manèges un peu plus détendants (rafting, pitoune, bobsleigh, maison de l'horreur, la plus belle que j'ai jamais vue d'ailleurs).

On pensait bien que 2 jours de parc d'attraction, ça serait long.  Eh bien non.  La beauté du site, la variété des activités et de l'animation ont ravi tout le monde.  Le 3e jour de notre périple, nous avons pris le ferry et traversé en France pour aller visiter le château médiéval de Haut-Koenigsbourg, rénové en 1908 par les Allemands.  Nous espérions en profiter pour pouvoir ensuite manger des Flammekeuches... mais nous sommes arrivés au resto à 14 heures.  Pas un seul restaurant (4 pour être exact) n'a voulu nous accueillir (il y avait de la place!).  Ah, douce France....  On a dû faire quelques kilomètres et aller manger dans un restaurant d'hôtel merdique.   Il faudra se souvenir de ce détail quand on voyage en France.

Voici les photos de ce beau petit séjour à l'Europa Park.

jeudi 28 juin 2012

Les Suisses, pas chaleureux?

Dans les idées reçues sur la Suisse, plusieurs s'avèrent véridiques.
Organisés, ponctuels, calmes, propres, cafteurs, minutieux, à cheval sur les procédures et les règles, c'est tout à fait vrai.

Froids?  Pas sûre.  En Romandie (la Suisse francophone), les gens sont accueillants de façon assez extraordinaire.  Des apéros aux buffets canadiens (seuls les Suisses appellent ainsi nos soupers communautaires), je n'ai pas assez de doigts et d'orteils pour compter les événements auxquels nous avons été invités depuis 2 ans.  Ça va de la boulangerie du village qui fête ses 20 ans, aux propriétaires du restaurant du port qui invitent tout le village pour célébrer la naissance de leur premier petit-fils, aux fêtes de Noel et de la fête annuelle du village, des apéros de début d'année de la classe de Julien, de souper canadien de fin d'année de cette même classe, du souper de l'orchestre, aux voisins qui invitent pour l'apéro ou des parents des amis qui invitent à voir le match...

Un étranger qui arrive au Québec est franchement nettement moins bien accueilli.

Pourtant, c'est assez bizarre. Les Québécois nous sommes très faciles d'accès et d'approche mais de là à inviter des gens chez nous, c'est autre chose.

Et les Suisses allemands?  Pas sûr que ça soit si différent.  J'en connais plusieurs et ils ont eux aussi, ce sens du communautaire et de l'accueil.  Les gentils moniteurs de mon club de Nordic Walking (Egorn, Hans et Alain) organisent à chaque saison des apéros avec de magnifiques trucs à manger pour tout le monde.  Ma voisine, zurichoise m'apportait la semaine dernière, du fromage de l'alpage où elle a son chalet.

J'arrive du fameux souper de fin d'année au bord du Lac.  La vie est belle, j'ai trop bu de vin et de bière...  Vive la fin de l'année scolaire et bonnes vacances d'été à tous!

dimanche 3 juin 2012

Ma maison : à vendre ou à louer ? À garder!

Je suis attachée à notre maison de la rue Kent, c'est pourquoi en venant en Suisse, la vendre n'était pas une option malgré les pressions de mon agent qui voulait m'éviter les désagréments d'avoir les locataires (et se faire une jolie commission).

Les désagréments se sont bel et bien matérialisés.  Non pas par des mauvais payeurs mais par la différente conception de la propreté de nos locataires.  Je vous épargne les détails de leur malpropreté pour aller au plus incroyable geste : installer des couches partout dans la maison afin que leur bébé chien puisse faire ses besoins au lieu de le sortir dehors....  Et, cette constatation a été faite lors d'une visite planifiée par mon agent d'immeuble.

En effet, comme mes charmants locataires voulaient partir au mois de juin pour déménager sur la Rive-Sud, nous nous étions convaincus que de vendre était la meilleure option puisque la gestion à distance de locataires malpropres était trop drainante.

Mettre une maison en vente habitée par des *&?*)&$%# BIP! n'est pas de tout repos.  Gérer les susceptibilités, les équipes de ménage, tout ça à distance...  ça met à boutte la fille la plus hop la vie.

Pour en rajouter une couche, lors de notre voyage à Vienne, le drain principal de la maison a rendu l'âme.... et la marde a refoulé dans le garage.  J'ai dû gérer les équipes de débloquage, gérer les émotions de notre locataire et finalement de remplacement de ce drain.  Heureusement que j'avais une dame de confiance efficace pour m'aider : Lilibeth, référée par mon ami Réjean sans oublier Geneviève et Claude qui m'ont été d'un bon secours.

Pour en finir avec mes nerfs, les visiteurs ne se sont pas rués pour visiter ma très jolie maison située dans un quartier un peu moins recherché même avec des égouts tous neufs.  Le marché montréalais montre des signes d'essoufflement (voir ce bon article sur la surévaluation du marché Montréalais).

L'amour filial, c'est fort.  Ma maman m'avait dit que si jamais on avait besoin d'eux qu'ils déménageraient volontiers chez nous.  J'avais jusqu'à là écarté cette possibilité de les faire déménager pour rien... mais mon conseiller financier spécial et ami a jeté une nouvelle lumière sur cette solution et ainsi évité de prendre une mauvaise décision que nous aurions regrettée.

Un mois plus tard et les planchers refaits pour éliminer toute odeur des animaux, ils y sont,  un peu puckés de leur déménagement, mais ils y sont. Grâce à mes parents, nous continuerons en paix notre séjour en Suisse.

Près d'un an que je n'ai pas vu le Québec et la plupart d'entre vous.  Je m'ennuie et j'ai hâte de vous revoir.  

lundi 7 mai 2012

La boum

Une boum : on est rendus là.  Onze ans seulement.

Dès qu'ils sont en âge d'aller en camp de ski (à 10 ans), les jeunes Suisses participent à des boums puisque c'est la tradition lors de la dernière soirée du camp.  Ensuite, les jeunes en organisent pour leurs anniversaires. Depuis l'année dernière, Maxi a été invité à au moins 4-5 boums.  

Des vraies boums avec des slows, là!  Et les garçons invitent les filles.  

Maxi adore danser et particulièrement les slows.  L'année dernière quand il est revenu de son camp de ski, il nous annoncé avoir dansé 16 slows avec 12 filles différentes.  Et puis, il m'avouait que lui, des boums tous les soirs, ça serait le paradis.

Alors pendant un an, il m'a asticotée avec un savoir-faire inouï depuis près d'un an pour avoir une boum à sa fête.  
J'ai fini par céder.  

Comme on a un carnozet (salle pour manger de la fondue) dans le sous-sol de  notre immeuble, c'est là qu'on l'a organisée.  

On a travaillé fort sur  le programme musical.  Comme le minimum requis selon lui était 15 slows, on a dû puiser dans le répertoire des années septantes et huitantes ;)  Hotel California, Babe, Still Loving you de Scorpions, le slow de la Boum, Total Eclipse of the Heart, Angie, mais aussi Patrick Bruel, Youssou'n Dour...  Le petit monsieur était bien satisfait des propositions de ses parents! C'est un romantique comme son père, notre Maxi.

On a emprunté les sets de lumière et la boule disco aux parents d'un copain à Maxi et voilà, c'était ce samedi.  Les filles sont arrivés sur leur 36.  Les robes, le maquillage pour certaines... Et les garçons, la tête plein de gel pour plusieurs!  Ils sont vraiment beaux les enfants à onze ans.  Pas encore l'ingratitude de l'adolescence.  

Mommy a cuisiné 2 gâteaux pour notre joyeux groupe (17).  

Et puis, on les a laissé.  On est descendu aux 15 minutes pour voir que tout était ok parce qu'ils en ont des idées farfelues... Genre décider de brasser les bouteilles de liqueur comme du champagne lors de la victoire du Grand Prix....  Et ils ont dansé, bu du coca et rigolé jusqu'à dix-heures et demie, bien assez à cet âge là.  Maxi a dansé presque tous les slows.  Vous vous demandez si il a une préférée: évidemment!! 

Ça reste malgré tout très bon enfant.  Et comme j'ai déjà rassuré mon amie Geneviève, les jeunes Suisses ne sont pas plus précoces que les Québécois.  Il semblerait même plus innocents si l'on en croit les sondages...  Mais en tout cas, ils sont assez galants pour inviter les filles ce qui manque un peu aux québécois.