mardi 24 avril 2012

Seuls les enfants

Tout le monde a déjà entendu ces histoires de Suisses qui sortaient le soir en laissant leurs enfants seuls endormis et l'intercom ouvert chez leurs voisins.  Un classique.  C'est chose assez courante en tout cas, chez les Suisses de l'âge de nos parents, babyboomers.

Oh mon dieu, réagissons-nous, en bons québécois ( je ne sais pas pour les autres nationalités).

Mais ce qui continue de me surprendre, c'est comment beaucoup d'enfants suisses de jeune âge sont laissés seuls.  La première fois que tu vois, un enfant de 5 ans avec la clé autour du cou et le natel (cellulaire) au retour de l'école à 15h00, tu te dis, ses parents sont fous, un cas isolé sans doute.

Pis ces fameux jumeaux dans la classe de Maximilien qui l'année dernière, à 9 ans, circulaient comme bon leur semble dans un rayon de 3-4km.  Ses jumeaux se permettaient d'ailleurs l'école buissonnière une fois de temps en temps.

Et les cas s'additionnent...  ma coiffeuse qui a laissé son fils de 6 ans seul à maison une bonne partie des vacances de Pâques.  Dans le skate parc, la majorité des enfants, beaucoup de 7-8 ans, étaient non accompagnés d'un adulte.

Ça me rappelle aussi qu'à 4 ou 5 ans à Arvida, j'avais un terrain de jeux beaucoup plus grand que la cour arrière.  J'ai même déjà fait du tricycle sur le terre-plain du boulevard Saguenay.

Tout ça porte à réflexion...  Il y a une confiance ici qui règne et aussi, une volonté de rendre autonome leurs enfants.  Un peu à l'opposé de cette nouvelle génération de québécois qui n'ont confiance en personne et préfèrent ne pas sortir plutôt que de laisser leurs enfants à une petite gardienne (ou gardien).  Il faut tant qu'à moi se trouver un juste milieu.  Maximilien a eu la première fois la permission de se rendre en trotinette avec son copain au stade des Abériaux (un bon 2 km de chez nous).


2 commentaires:

  1. Encore une excellente observation et sujet de blogue! Ah! les voyages! Ils permettent de tout remettre en perspective en comparant cultures et traditions. Pour l'anecdote, l'autre jour devant la minuscule boulangerie du Mile End, un jeune papa est rentré par l'étroite porte de peine et de misère avec son énorme landeau. Un peu étonnée, je lui ai demandé pourquoi il ne l'avait pas laissé dehors, à la porte, bien en vue près de la baie vitrée. Effrayé par mon inconscience, il m'a répondu qu'il ne laisserait même pas son chien à attendre dehors comme ça! Aïe, aïe, aÏe, ça promet de faire des enfants...particuliers.

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  2. Merci pour ton commentaire : oui , tout à fait, je me demande aussi ce que ça va donner plus tard!

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