lundi 21 février 2011

Soirée de palace

Ce samedi, après avoir combattu la gastro, David et moi avions réservé notre babysitter (comme ils disent) pour pouvoir sortir.

Nous avions fait des recherches et trouvé un supposément bon resto japonais à Lausanne. Celui-ci est situé dans le même édifice que le Beau-Rivage Palace ***** de Lausanne. Arrivés plus tôt, je propose à David de faire le tour du Palace, ce que nous fîmes. Digne des meilleurs films de James Bond. Le palace y loge également une chef étoilée : Anne-Sophie Pic. Si vous voulez rester raisonnables, il vous en coûtera la bagatelle de 600$ pour 2. Sinon, si vous commencez à prendre du foie gras et à vous exciter sur le vin, prévoyez quelques milliers de dollars.

Une jeune fille près du bar et de l'autre restaurant, le café beau-rivage, nous voyant déambuler nous a offert son aide. Nous avons décliné son offre lui disant qu'on avait réservé au Miyako.

- Mais le Miyako est en travaux! : nous dit-elle.

S'ensuit une discussion avec son équipe, pour finalement s'apercevoir qu'ils avaient notre réservation au café beau-rivage (non non pas lui à 600$ ). Mais bon, nous, on voulait manger des sushis.

Dans un palace 5 étoiles, ils ne sont pas hautains comme dans un 4 étoiles. Ils font même l'effort pour être gentils et avoir de la compassion. Ils nous ont gentiment réservé une table dans un autre restaurant japonais et proposé de prendre d'abord un verre au Chateau d'Ouchy (plus pour du vrai monde comme nous autres) ou encore dans leur hôtel puisqu'il n'y avait pas de place avant 21h15. On s'est donc lancés. Au diable l'avarice. On a essayé le bar de l'hôtel. Petit coup d'oeil, que des figurants du dernier James Bond.

Ensuite, petit coup d'oeil sur la carte : prix des cocktails : 24$ Gloups.
Heureusement, ils nous apporté gratuitement des gugus à manger (amandes, olives). Le drink était vraiment délicieux mais je n'en ai pas commandé de 2e. : )

Bon, finalement, après avoir tranquilement siroté notre drink nous sommes allés en direction du japonais, salivant à l'avance sur de bons sushis. Mais malheureusement, la soirée nous avait encore réservé des surprises. On a reçus nos sushis une grosse heure après notre commande et c'était de loin les pires sushis qu'on a mangés de notre vie.

On a compris quand on vu le chef... un boutonnu de 17 ans qui avait plus le goût de sortir retrouver ses chums après le travail...

Dans ces moments là, Montréal nous manque par sa simplicité et la belle qualité que nous avons pour notre dollar.

Mais bon, on a quand même bien ri David et moi.... Je pense que je vais apprendre à faire des sushis. Jamais trop tard pour s'y mettre.




jeudi 17 février 2011

Petites sorties culturelles

Cette semaine, culture au rendez-vous.

Mardi, visite du Musée de l'Élysée à Lausanne avec Lorraine, une copine de l'Outaouais qui vit à Prangins depuis 15 ans. On y présentait l'exposition Hans Steiner qui a laissé une impressionnante collection de photo de la vie quotidienne, des expéditions sur l'Eiger, de mode. Belle visite qui m'a permis de voir la Suisse dans les années 40-50.

Mercredi, jour de congé du beau Juju, nous sommes allés grâce à la commune de Prangins, à la répétition de l'OSR (l'orchestre Suisse-Romand). Nous avons bénéficié de leur carte de membre qui donne droit aux répétitions publiques. Nous sommes donc allés en train et en tram jusqu'au Victoria Hall à Genève. La salle, est du plus kitch rococo possible. Du doré y en a, des angelots partout... Le problème avec cette salle c'est que la visibilité est assez mauvaise mise à part le parterre. Mais cette fois, on était assis dans les places VIP. J'étais pratiquement assise dans la section de violoncelles et pouvais lire les partitions en même temps.

On y répétait le concert du soir. On devait y jouer le concerto Tout un monde lointain de Henri Dutilleux mais celui-ci a été remplacé par un concerto de Chostakovitch. Il y avait aussi une symphonie mais 2 heures de répétition pour Julien c'était bien assez.
Voici une vidéo qui vous permettra de voir le Victoria Hall, l'OSR et justement ce Dutilleux (compositeur contemporain originaire d'Angers, ville natale de mon tendre époux) auquel nous n'avons pas eu droit.




Une belle sortie mère et fils en tous les cas. Julien a bien aimé mais a quand même préféré sa sortie au Migros après le concert. Le mercredi, on avait droit à un nano spécial...


mercredi 9 février 2011

La Nanomania

Nous avons un hiver tellement ensoleillé. Impressionnant.

Du ciel bleu presque depuis le début janvier. Là, ça sent carrément le printemps.

Tout va bien et rien de vraiment époustouflant à vous raconter. Mes garçons vivent la nanomania en ce moment. Ce sont des petits bébelles aimantés à collectionner qui donnent à l'épicerie pour vous fidéliser. Migros, la grosse chaîne d'épicerie Suisse, est passée maître dans l'art de fidéliser via les tous-petits. Cet automne, ils donnaient des autocollants du monde marin. Là, jusqu'en mars, ils vous donnent un sachet de nanomania par tranche de 10 chf. Fait que mes garçons sont particulièrement motivés pour aller faire l'épicerie.

J'ai par ailleurs, construit une piste pour les nanomanias ce matin.

J'ai rencontré tout à l'heure Mme Widman la maitresse de Maxi qui me disait comment elle adorait... ;) Chaque fois, ses élèves se passent les trucs sous les bureaux... mais évidemment personne ne veut se les faire confisquer.

En tout cas, côté marketing, ils l'ont l'affaire. Mes grosses commissions je vais les faire à Migros au lieu de chez Coop jusqu'au mois de mars. Vous savez donc tout!



jeudi 3 février 2011

Le chalet au pied des pentes

Faut bien déménager en Suisse pour avoir le pire hiver de ski depuis des lustres. Après avoir eu un mois de décembre tout blanc, il y a eu un redoux incroyable au début janvier qui a tout fait fondre. Résultat : pu de neige. Les stations dans le Jura près d'ici sont fermées.

On s'est essayé il y a 2 semaines dans les Alpes vaudoises. La moitié des pistes étaient ouvertes et la neige était granuleuse.. La vue d'en haut par contre était spectaculaire. On se sent On top of the world!

Mais laissez moi vous raconter le début de la journée...

Y a vraiment des choses qu'on prend pour acquis dans la vie. Comme un chalet au pied des pentes. Quand on arrive à Mont Orford, au Valinouet, on se stationne et on installe ses affaires dans le chalet, nos sacs, nos bottes à l'intérieur du sac, un lunch. À Mont Orford, il y a même des gentils retraités qui aident les familles bien chargées, à sortir leurs effets personnels de l'auto et à transporter nos skis jusqu'au pied des pentes.

Fait que : on arrive à Leysin avec nos beaux sacs et on s'en va dans la station - un batiment tout bétonné et on y trouve le chair-lift, la télécabine...

On fait 2 fois le tour pour chercher le chalet pour y déposer nos sacs et s'habiller. Et bien, y en n'a pas de chalet.

On a donc mis nos bottes, nos casques dehors (pas de tables rien) pis David est allé rapporter le tout (bottes d'hiver et tutti quanti) dans le char. On est donc partis avec notre lunch dans le dos espérant trouver quand même à quelque part une place pour manger.

On a fini par manger notre lunch en cachette dans le resto en haut des pentes où c'est marqué partout sur les murs - picnics interdits. On s'est acheté des boissons et une frite, oui une seule frite pour la famille. À 7 $ la petite frite et 5$ la boisson... nous n'avons pas voulu investir trop trop dans la patate pis le sucre.

Au retour, on a investigué pour savoir si c'était la norme en Suisse et en France et si l'on pouvait trouver un peu plus de confort. Quand on a des petits enfants, habiller tout le monde dans l'auto et marcher plusieurs centaines de mètres habillés en cosmonautes, ce n'est pas très agréable...

Eh bien oui, c'est la norme. Va falloir s'endurcir. Apprendre le ski à la dure. Fini les gentils retraités.... snif snif... Ou bien s'acheter un chalet sur les pentes! Mais pour ça, faudrait que je me livre à seconde carrière dans le X... Je vais y penser.

Deloitte SA a récemment fait une enquête sur les centres de ski en Suisse et on a donc appris pourquoi c'est comme ça. Parce que c'est un marché fragmenté. Par ce qu'il y a des propriétaires de télécabines (Jos qui possède le télésiège numéro 1 et Paul qui possède la télécabine 1 km plus loin) et des propriétaires de restos. Les stations ne sont pas détenues par des entreprises.

C'est dommage. L'ambiance dans les chalets, c'est le fun. Tu rencontres des gens, tu vas te réchauffer, c'est le ski de chalet quoi!

Dans quelques semaines c'est la mi-session. On a loué un chalet à Ovronnaz. Pour se consoler d'avoir marché en cosmonaute... il y aura le centre thermal au pied des pentes. :)