dimanche 25 septembre 2011

Les Suisses, ces bons élèves

Y a pas à dire, les Suisses sont vraiment bons élèves.

Le premier exemple extraordinaire est le recyclage.  Chaque ménage doit aller porter ses déchets à recycler dans un endroit de tri.  Le verre : on doit séparer toutes les couleurs du verre : le brun, le vert, le transparent.  Le plastique, les conserves, les capsules de Nespresso en aluminium (que je continue de snobber, par snobisme).  C'est quand même beau à voir, tout le monde qui fait sa part, qui fait son tri patiemment avec le sourire.

Ce weekend, c'était le troc de Prangins.  Le troc étant une vente de garage collective à la différence que toutes les marchandises sont mises en commun.   Les familles y vendent et achètent des vêtements d'enfants, des jouets et des articles de sports.

Je m'étais fait enfirwapée par une mère de l'école pour y être bénévole.  C'est une grosse organisation toute cette vente.  Malade comme un chien cette semaine, je suis quand même allée aider à recevoir les sacs de linge, de jouets et tutti quanti, à les plier et classer par taille.

Tout le monde devait suivre les indications à la lettre.  Tous les articles devaient être étiquetées individuellement sur du carton solide (5cm x 5cm) attachés avec une corde au vêtement.  J'avais apporté quelques articles et les dames, m'ont arraché mes étiquettes car elles n'étaient pas assez solides.... Ouf... On prends un grande respiration.  J'ai dû refaire le tout....  Un bon test pour la patience de la petite québécoise.

Vous auriez dû voir tout le village de Prangins faire la file venir porter ses articles.  Tous patients.  À attendre qu'on leur remette un numéro et qu'on contrôle tout leur bazar, une fois, 2 fois, 3 fois.  Des bons élèves.  Remarquez que j'ai toujours été assez bonne élève moi-même mais j'ai senti quelques bouffées de rebellion ce weekend.

Une fois la vente terminée, on devait revenir, oui tout le village, refaire la file, chercher les invendus et l'enveloppe contenant les recettes.

4,50$ pour environ 5 heures d'effort en ce qui me concerne.  Ça aura eu le bénéfice de travailler ma patience.

mercredi 21 septembre 2011

Bouilli de fin d'été

Un des plus grands plaisirs culinaires familiaux de la famille Parent (côté de ma mère) est le bouilli de légumes. Véritable hymne à la récolte,  on commençait à en sentir les arômes assez tôt lors des dernières fins de semaine du mois d'août de ma jeunesse.  Je me rappelle nos visites chez le producteur à Métabetchouan au Lac St-Jean pour acheter tout ce que ça prenait : des carottes fraîches, un navet, un beau chou bien vert, des patates rouges, des fèves jaunes, des oignons et évidemment du blé d'inde local.  On ajoutait tout ces beaux légumes à un rôti de palette, un beau morceau de lard salé entrelardé et aux herbes salées préférablement faites maison qui avaient mijoté tout l'après-midi.  Ce sont les hommes de la maisonnée (mon père, mon grand-père et mes oncles si ils y étaient) qui se partageaient le morceau de lard, comme de raison.

Grand-maman Georgette, aimait nous préparer avec ça une soupe aux gourganes et un pâté aux bleuets et une tarte au sucre.   Ça sentait tellement bon.  Presque chaque année, je m'en fais un bouilli, c'est une sécurité pour moi de savoir que je suis capable moi aussi de reproduire cette odeur, si précieuse.  

Tout ça pour en venir à ma déception d'aujourd'hui.  Le très gentil boucher de Divonne, y avait jamais entendu parler de rôti de palette.  Il m'a proposé du jarret de boeuf.  J'ai pris un morceau de lard mais je pense qu'il n'était pas salé.  Évidemment, les herbes salées, je ne peux que m'autoflageller de ne pas encore fait les miens cette année...

Je suis sûre que mon bouilli sera bon quand même mais l'odeur n'y est pas.  Et blé d'inde il n'y aura pas cette année.   Ici le maïs, c'est pour les cochons.  J'ai essayé d'en piquer dans les champs (on est entourés de mais) pour voir quand même. C'est dur comme de la roche.

Je vous laisse, c'est l'heure du souper. Mon mari vient d'arriver : savez-vous ce qu'il a dit?  Ah ça sent le comfort food.  

mardi 6 septembre 2011

En avant la musique!

C'était la rentrée ici avant chez vous.  Maxi et Juju ont recommencé le 22 août, à plein temps.  Les livres à recouvrir (à fourrer comme ils disent ici ;), les activités à recommencer, les instruments à acheter (Julien débute le piano et Maximilien change de la guitare classique à l'électrique) m'occupent presque à temps plein.

Au travers de tout ça, je me suis inscrite au registre du commerce ici et je lance officiellement ma pratique de travailleuse autonome en tant qu'experte en marketing interactif.  Bientôt l'enseigne, le site et les cartes d'affaires.  


Rentrée veut également dire rentrée musicale.  Mon orchestre de l'an passé était né d'une fusion de 2 orchestres, maintenant l'orchestre des 3 Chênes;  les pratiques devaient rester à Genève mais finalement elles auront lieu à Chêne-Bourg et c'est trop loin pour moi.  J'ai donc cherché et trouvé une nouvelle formation, et même deux.


Je jouerai de l'Orchestre St-Pierre de la Fusterie, un peu le style de Sinfonia, de très bon niveau.  Il est dirigé par un jeune chef québécois - Jean-Claude Picard.  Il a fait ses études de direction d'orchestre à Genève après avoir étudié à Montréal au Conservatoire.  


Je ferai aussi partie de Bande-son, un orchestre qui fait de la musique de film.  Les pratiques sont concentrées sur un seul programme  et les concerts seront au mois de mars -  mes jeunes adeptes de Star Wars seront bien heureux de venir voir leur mère!


Bref, on ne s'ennuie pas en cette rentrée.  De vous un peu quand même!!