vendredi 16 décembre 2011

La fête de l'Escalade


Le weekend passé, nous sommes allés à Genève pour la Fête de l'Escalade. La fête de l'Escalade commémore, selon la tradition, l'échec des troupes savoyardes qui se lancèrent à l'assaut de Genève le 12 décembre 1602.

La Suisse avait subit la réforme et était devenue protestante et la maison de Savoie en accord avec le Pape avait ordonné de conquérir Genève pour y faire la capitale de la Savoie.

Cette commémoration donne lieu à toutes sortes de festivités, c'est un peu comme la fête nationale de Genève.

Y a aussi une histoire de marmite, qui aurait été renversée sur l'ennemi lors de la bataille. En souvenir, une marmite en chocolat est traditionnellement cassée dans les familles et les entreprises, après la récitation de la phrase rituelle « Qu'ainsi périssent les ennemis de la République ! ».


Le vendredi, les enfants et adolescents se déguisent et les jeunes se beurrent de farine, de mousse à raser partout dans la ville. On les voit rentrer dans les bistrots et les commerces et chantent Ah la belle escalade!

Le samedi, on offre aux visiteurs, une visite guidée de la vieille ville et certains passages, normalement fermés au public sont ouverts.

Le dimanche, on a droit à une superbe procession au flambeau avec 800 figurants costumés et 80 chevaux qui se termine par le feu de joie sur le parvis de la cathédrale Saint-Pierre au son du Cé qu'è lainô, l'hymne genevois, écrit en vieux patois genevois, glorifiant cet événement historique.

Une très belle fête qui constitue une intéressante alternative touristique aux marchés de Noel européens du mois de décembre, ceux-ci étant pris d'assaut par des hordes de touristes et malheureusement un peu dénaturés.




Cathédrale St-Pierre

mardi 13 décembre 2011

Le service à la Suisse

Comme la Suisse est petite en taille et aussi en population, les entreprises suisses ont choisi, judicieusement de se différencier par la qualité des produits et des services.  C'est bien connu pour ce qui est des montres et des banques.

Mais avouez que téléphoner à sa banque un samedi matin et d'avoir quelqu'un qui répond sans passer 45 minutes dans le dédale téléphonique... c'est comme dans un rêve....  (oui, PA, je t'emprunte ton expression).

Dans la plupart des services gouvernementaux ou administratifs, eh bien, quelqu'un répond au téléphone sur le champ ou encore mieux, comme tout est décentralisé (on paie nos impôts à la commune ici), tu vas sur place et tout se règle en quelques minutes.

La boutique Schild est un genre de Simons sans l'étage de gugus en bas.  Non seulement, il y a suffisamment de personnel pour répondre mais ils s'occupent de notre confort.  Il y a un mois, allant magasiner des habits pour Monsieur Stréliski, et bien tannés des essayages, la vendeuse vient nous proposer des boissons fraîches pour nous et les enfants.  Eh bien, nous sommes restés et avons poursuivi nos achats et trouvé ce qu'on cherchait.

En terme de programmes de fidélisation.  Schild, Migros* sont des experts toute catégorie.  Schild nous envoie régulièrement des chèques cadeaux de 60$ (pour 25$, on ne se déplace pas forcément mais à 60$, on le parcours le 30km jusqu'à Lausanne), des foulards gratuits.   Ils n'ont rien inventé;  les bonnes vieilles bases du marketing mais ils font ce que la plupart des commerces ne font pas, offrir un service hors pair, préférant courir après les nouveaux clients à grand renfort publicitaire.

Même chose chez Viqueyrat, le paradis du pneu.  On nous accueille pour notre changement de pneus en nous offrant un espresso ou un thé avec des chocolats.  Les gens au service, super sympas, ont donné aux garçons des gourdes pour le sport la dernière fois.  À chaque changement de saison, ils nous contactent et nous offrent de prendre rendez-vous de la manière la plus efficace possible.

Croyez-vous que je vais aller ailleurs?  Eh bien, non, je fais leur publicité dès que je peux.

Bon, tout le monde n'est pas parfait au pays de Heidi...  vous auriez dû me voir à la poste samedi dernier pogner les nerfs après la postière.  La vieille génération est restée dans leurs traditions et surtout, faut pas pas péter de travers;  ils nous font la leçon avec insolence si on les dérange dans leurs habitudes.  Mais du monde désagréable, y en a partout.

Pour terminer, il pleut ici mais la bonne nouvelle c'est qu'il neige en face de chez nous, des 2 bords : celui du Jura et sur les Alpes.


*Migros étant le supermarché-coopérative bien aimé des Suisses.

vendredi 18 novembre 2011

J'ai de la misère à avoir du mal!

Je vous rassure tout de suite : je n'ai pas perdu mon accent.  J'en suis fière.

Mais je dois vous dire que les musiciens de l'orchestre, pour la plupart Suisse de souche, certains Suisses Allemands, n'en reviennent pas de mon accent.  Y en a un qui m'a dit la semaine derrière : tu as vraiment un sacré accent...  Pour la plupart, ils n'ont jamais entendu un vrai québécois s'exprimer car les Linda Lemay et les Anthony Kavanagh, rabottent leur accent pour passer à la Tivi.

Mon collègue de pupitre, Reinhard, lui souvent, me regarde en souriant après que j'ai passé un commentaire : il n'a rien compris du tout.  Mais mes collègues musiciens sont charmants.  Et je persiste, un jour ils vont finir par comprendre tout ce que je dis ;)  Notre chef, Jean-Claude, leur sert au moins une expression à chaque pratique (Attachez votre tuque avec de la broche!!).

Oui, les mots sont différents mais les tournures de phrases aussi.
Es-tu capable - non, non... Sais-tu le faire?
J'ai de la misère - non non : j'ai du mal.
Ça marche?  non, ça joue.
Barre la porte de l'auto...  non non, on la verrouille la porte de la voiture.

Meme David trouve ça dur.  Il se fait reprendre constamment au travail...  bon, à son bureau, ce sont des français surtout et ils aiment ça les français reprendre les québécois :)  Il a hâte (ici ça ne se dit pas avoir hate) parfois d' être au Québec pour pouvoir se lâcher lousse...

Car l'expression c'est qui on est. Je préfère rester moi-même au risque parfois de ne pas être comprise, je peux me le permettre puisque je ne vais pas à l'école et je ne travaille pas à 100%.  Je prends certaines expressions, c'est sûr..  le ça joue : j'aime bien. 

Les garçons, eux n'ont pas vraiment le choix.  Maxi joue au hockey avec une canne et un palet (aouche)!!  Une chance que le nouvel entraineur, québécois, du Genève Servette commence à introduire le mot puck!  

Mais jamais, au grand jamais, je ne dirai à mes garçons de mettre leur jaquette (ici une veste).;)

dimanche 6 novembre 2011

Vacances à Venise

Nous avons fait le plein de culture la semaine dernière. Très facile d'accès de chez nous, car le train s'y rend direct de Lausanne, un petit 6h30 de trajet.

Voir une ville une deuxième fois c'est encore plus le fun.  Pas le stress de voir les incontournables, déjà de bonnes adresses et une idée de la géographie de la ville.

Mais bon, c'est sûr que le premier coup d'oeil sur Venise, je ne l'oublierai jamais, une Merveille.  Et le Palais des Doges et la Basilique St-Marc sont quand même le clou du spectacle.

Nous avons débuté nos visites par le ghetto juif.   Déjà persecutés au 16e siècle, ils avaient été  confinés dans ce quartier (Carnareggio), les dirigeants de Venise avaient bien compris l'intérêt à conserver sous la main ces banquiers, artisants, marchands de textiles. C'est là que le mot ghetto a été inventé.  Nous avons ensuite visité la Chiesa Della Madona dell'Orto où Tintoret y travailla pendant des années.  J'ai dû répondre à beaucoup de questions de mon Julien sur les toiles, Dieu, Jésus, le Jugement Dernier, la Présentation de la vierge au temple.

Le lendemain on est allés à l'Institut des arts et des lettres,  on y présentait l'exposition Glass Stress (voir les photos).  Pas mal intéressant.  Le plus cool pour toute la famille : la maison étroite installée juste dans la cour.

On a ensuite vu dans Dorduro, la Chiesa di Santa Maria della Salute, érigée par les chanceux qui ont survécu à la peste de 1630, où les vénitiens vont prier pour leur santé chaque année (j'en ai profité pour prier pour les miens).  Magnifique église, remplie de trésors de Titien et de Tintoret.  Nous avons ensuite vu une autre expo collatérale à la Biennale dans un palais : Future Pass, de l'art asiatique, appréciés par tous les membres de la famille, petits et grands.

Le lendemain, retour dans ce quartier pour voir le 2e centre d'art contemporain de François Pinault à la Punta Della Dogana (la veille c'était fermé).  Assez pété...  bon il y avait des choses qui franchement, frisaient la supercherie (genre une série de boites de contreplaqués ben ordinaires visées dans les murs).  Vous pouvez voir le cul d'un cheval qui orne le mur sur mes photos.

Au travers de tout ça, il a plu et l'eau est montée dans la ville (ils appelent ça Aqua Alta).  On étaient surexcités de voir ça!  Ils sont super organisés pour faire face à ça.  Ils ont sortis les trottoirs surelevés.  Mais bon, ça a redescendu assez rapidement et on n'a pas eu à acheter des bottes de caoutchouc finalement.

Vu aussi le Ca' Rezzonico, témoin de la vie dans les palais dans le temps de la République, le musée d'histoire navale (le clou étant le navire de parade des doges) et le musée d'histoire naturel, où nous avons été surpris par la collection d'un chasseur en série constituée de ses trophées de chasses : des animaux empaillés dont un éléphant, des singes, des tigres...

Mais si vous demandez à Maximilien ce qu'il préfère de Venise, eh bien, il vous répondra les plats.  Évidemment les pizzas Diavolo, les pâtes mais lui et Julien étaient tout aussi ravis que nous d'aller au   Pescare Mercato, où le plus dur c'est de choisir.




vendredi 7 octobre 2011

Variation sur un meme thème ou les noms de villages en Suisse

J'avais rendez-vous à Chavanne de Bogis, au centre commercial du même nom quelques semaine après être arrivée en Suisse.

Les panneaux indiquent sur la route Chavanne des Bois.  Bon, je me dit, j'ai mal noté.  Et là, sur la route, je rencontre Bogis Bossey et après Bossey.  Tout ça dans à l'intérieur de 5-6 km2.  Y a intérêt  à savoir exactement ou on s'en va ou à être équipé d'un bon gps.

On nous conseille des stations de ski.  Ah oui, essayez donc Morgins..  à coté il y  Morzine, aussi une station de ski.

On skie à Champéry? C'est près d'Annecy?  Mais non, ça c'est Chambéry.  Et Chambésy?

Près d'ici il y a Givrins (village), la Givrinne (lieu-dit) et Gingins et Changins (lieu dit ou il y a un centre de recherche en agronomie), dans 15 kilomètres carrés.

Je me demande franchement pourquoi des villages presqu'à coté les uns des autres portent presque le même nom.  Est-ce ça part du principe du mouton, genre les voisins qui envient la tondeuse ou la piscine du voisin vont acheter la même?

Vous me direz qu'au Québec, c'est pas mieux avec les Ste-Sophie, Ste-Julie, Ste-Eulalie....

En tout cas, c'est une anecdote que je voulais partager avec vous.  Il y a surement une explication...  je la trouverai bien.

dimanche 25 septembre 2011

Les Suisses, ces bons élèves

Y a pas à dire, les Suisses sont vraiment bons élèves.

Le premier exemple extraordinaire est le recyclage.  Chaque ménage doit aller porter ses déchets à recycler dans un endroit de tri.  Le verre : on doit séparer toutes les couleurs du verre : le brun, le vert, le transparent.  Le plastique, les conserves, les capsules de Nespresso en aluminium (que je continue de snobber, par snobisme).  C'est quand même beau à voir, tout le monde qui fait sa part, qui fait son tri patiemment avec le sourire.

Ce weekend, c'était le troc de Prangins.  Le troc étant une vente de garage collective à la différence que toutes les marchandises sont mises en commun.   Les familles y vendent et achètent des vêtements d'enfants, des jouets et des articles de sports.

Je m'étais fait enfirwapée par une mère de l'école pour y être bénévole.  C'est une grosse organisation toute cette vente.  Malade comme un chien cette semaine, je suis quand même allée aider à recevoir les sacs de linge, de jouets et tutti quanti, à les plier et classer par taille.

Tout le monde devait suivre les indications à la lettre.  Tous les articles devaient être étiquetées individuellement sur du carton solide (5cm x 5cm) attachés avec une corde au vêtement.  J'avais apporté quelques articles et les dames, m'ont arraché mes étiquettes car elles n'étaient pas assez solides.... Ouf... On prends un grande respiration.  J'ai dû refaire le tout....  Un bon test pour la patience de la petite québécoise.

Vous auriez dû voir tout le village de Prangins faire la file venir porter ses articles.  Tous patients.  À attendre qu'on leur remette un numéro et qu'on contrôle tout leur bazar, une fois, 2 fois, 3 fois.  Des bons élèves.  Remarquez que j'ai toujours été assez bonne élève moi-même mais j'ai senti quelques bouffées de rebellion ce weekend.

Une fois la vente terminée, on devait revenir, oui tout le village, refaire la file, chercher les invendus et l'enveloppe contenant les recettes.

4,50$ pour environ 5 heures d'effort en ce qui me concerne.  Ça aura eu le bénéfice de travailler ma patience.

mercredi 21 septembre 2011

Bouilli de fin d'été

Un des plus grands plaisirs culinaires familiaux de la famille Parent (côté de ma mère) est le bouilli de légumes. Véritable hymne à la récolte,  on commençait à en sentir les arômes assez tôt lors des dernières fins de semaine du mois d'août de ma jeunesse.  Je me rappelle nos visites chez le producteur à Métabetchouan au Lac St-Jean pour acheter tout ce que ça prenait : des carottes fraîches, un navet, un beau chou bien vert, des patates rouges, des fèves jaunes, des oignons et évidemment du blé d'inde local.  On ajoutait tout ces beaux légumes à un rôti de palette, un beau morceau de lard salé entrelardé et aux herbes salées préférablement faites maison qui avaient mijoté tout l'après-midi.  Ce sont les hommes de la maisonnée (mon père, mon grand-père et mes oncles si ils y étaient) qui se partageaient le morceau de lard, comme de raison.

Grand-maman Georgette, aimait nous préparer avec ça une soupe aux gourganes et un pâté aux bleuets et une tarte au sucre.   Ça sentait tellement bon.  Presque chaque année, je m'en fais un bouilli, c'est une sécurité pour moi de savoir que je suis capable moi aussi de reproduire cette odeur, si précieuse.  

Tout ça pour en venir à ma déception d'aujourd'hui.  Le très gentil boucher de Divonne, y avait jamais entendu parler de rôti de palette.  Il m'a proposé du jarret de boeuf.  J'ai pris un morceau de lard mais je pense qu'il n'était pas salé.  Évidemment, les herbes salées, je ne peux que m'autoflageller de ne pas encore fait les miens cette année...

Je suis sûre que mon bouilli sera bon quand même mais l'odeur n'y est pas.  Et blé d'inde il n'y aura pas cette année.   Ici le maïs, c'est pour les cochons.  J'ai essayé d'en piquer dans les champs (on est entourés de mais) pour voir quand même. C'est dur comme de la roche.

Je vous laisse, c'est l'heure du souper. Mon mari vient d'arriver : savez-vous ce qu'il a dit?  Ah ça sent le comfort food.  

mardi 6 septembre 2011

En avant la musique!

C'était la rentrée ici avant chez vous.  Maxi et Juju ont recommencé le 22 août, à plein temps.  Les livres à recouvrir (à fourrer comme ils disent ici ;), les activités à recommencer, les instruments à acheter (Julien débute le piano et Maximilien change de la guitare classique à l'électrique) m'occupent presque à temps plein.

Au travers de tout ça, je me suis inscrite au registre du commerce ici et je lance officiellement ma pratique de travailleuse autonome en tant qu'experte en marketing interactif.  Bientôt l'enseigne, le site et les cartes d'affaires.  


Rentrée veut également dire rentrée musicale.  Mon orchestre de l'an passé était né d'une fusion de 2 orchestres, maintenant l'orchestre des 3 Chênes;  les pratiques devaient rester à Genève mais finalement elles auront lieu à Chêne-Bourg et c'est trop loin pour moi.  J'ai donc cherché et trouvé une nouvelle formation, et même deux.


Je jouerai de l'Orchestre St-Pierre de la Fusterie, un peu le style de Sinfonia, de très bon niveau.  Il est dirigé par un jeune chef québécois - Jean-Claude Picard.  Il a fait ses études de direction d'orchestre à Genève après avoir étudié à Montréal au Conservatoire.  


Je ferai aussi partie de Bande-son, un orchestre qui fait de la musique de film.  Les pratiques sont concentrées sur un seul programme  et les concerts seront au mois de mars -  mes jeunes adeptes de Star Wars seront bien heureux de venir voir leur mère!


Bref, on ne s'ennuie pas en cette rentrée.  De vous un peu quand même!! 

dimanche 31 juillet 2011

Coup de coeur pour le pays basque

Après la pluie, 3 belles journées à sauter dans les vagues de la plage de Deba. Cotée 8/10 pour le surf et certifiée ISO, la plage éait non seulement d'une propreté irréprochable mais les surveillants de plage était assez nombreux pour assurer la surveillance des surfeurs en herbe.

Maximilien pense que ce soit être vraiment bien d'habiter à Deba; il y a la pêche, le surf, une atmosphère agréable et sûrement pas de job trop importante ou stressante, le disait-il, comme la gestion des risques dans un petit village comme ça.

Vendredi, après être allés manger à 21hoo (l'heure des poules en Espagne...), on a eu droit à un spectacle folkorique basque, avec la musique, les costumes traditionnels : quelle chance! Les gens sont fiers et beaux dans cette région; les hommes virils, les femmes stylées. Apparemment que les basques descendent directement des hommes de cro-magnons.


Le lendemain, on a pris un bateau qui nous a emmenés admirer le Flysch, ces roches frippées. Le Flysch s'est formé quand la péninsule ibérique est rentré dans le plateau européen. Entre les deux, une vallée très plate où les sédiments s'étaient accumulés pendant des millions d'années. Quand les 2 plaques tectoniques se sont rencontrées, ça a donné les Pyrénées mais le feuilleté de cette région (pays basque) s'est plissé à la verticale. Sur 25 km, on voit l'histoire de la terre sur des millions d'années.

Il y a une couche dans ce feuilleté qui est constituée de poussière de météorite, indice qui permet de supposer la collision d'une météorite sur terre, qui pourrait avoir entrainé la disparition des dinosaures.

C'était bien beau et instructif tout ça. Là, à l'heure où je vous parle, on finit nos vacances à Béziers et Sérignan. Carcassonne, la plage, le Canal du midi et le rosé sont au programme.

lundi 25 juillet 2011

Au pays des mots payants au Scrabble*

Après Montréal, Lyon, Genève, Prangins, Béziers, Sérignan (nous y avons dormi une nuit car la route est longue pour venir ici), tout ça dans la dernière semaine, nous voilà installés pour une semaine dans le pays basque espagnol (El Pais Vasco). Il ne fait malheureusement pas beau pour l'instant, 19c avec de la bruine. Mais vous nous connaissez, c'est pas la pluie qui va nous arrêter.

Première impression : les espagnols sont hyper calmes. Calmes sur les routes, personne qui perd patience à l'épicerie quand la gentille caissière s'en est allée pendant 5 bonnes minutes peser les melons, citrons, biscuits que j'avais oublié de peser.

Deuxième impression : quand même bizare ces bars partout (Taberna) et les gens qui se tiennent debout dans les rues à boire leur verre. On s'y est essayés...

Hier, c'était la fête à Mutriku, le village d'à côté. On est arrivés juste au bon moment. Le moment du laché des taureaux. Les villageois sont protégés par les barrières tandis que les hommes et les adolescents fiers et courageux vont taquiner la bête.

Dans l'après-midi on étaient allés visiter le musée Guggheneim de Bilbao, bien intéressant d'un point de vue architectural mais pour ce qui est des expositions, c'était moyen. Il y avait l'expo L'intervalle lumineux issue de la collection de D. Daskalopoulos, composée d'installations et de sculptures se focalisant sur l'identité individuelle. Certains trucs intéressants, d'autres dérangeants et beaucoup d'autres relevant selon nous de la supercherie...

Cet après-midi, nous avons visité Elkain Berri, une grotte rupestre parmi les plus importantes en Europe. Comme pour celle de Lascaux la bien connue, nous avons dû nous contenter de la réplique. C'etait bien intéressant car les dessins datant de 14 000 ans (de chevaux, de bisons et d'ours) étaient les plus précis jamais découverts.

Ensuite, un jeune homme nous a initié à l'art de faire du feu (avec du silex, des bouts de bois), et de chasser le mamouth avec des flèches au plus grand bonheur de nos 2 jeunes hommes.

Demain, San Sebastian et la plage, même si il ne fait pas beau (devinez qui insiste!!)

* Tous les mots basques contiennent au moins un k, sinon 2, un x, un z . Restaurant = Jatatxea Parking : Aparkalekuak Centre commercial : Merkatari Zentroa

jeudi 30 juin 2011

Le tour du cadran

Après un tour de cadran, nous revoici, les garçons et moi, dans quelques jours à Montréal, histoire de humer l'air du Québec et de faire le plein de chaleur amicale et familiale!

On a maintenant vu toutes les saisons en Suisse et on a aussi pu vivre au rythme des saisons car on est plus près de la nature. Se sont succédés, les champs de colza d'abord, les coquelicots, les tournesols (très hatifs), le blé et les pommes rougissent à vue d'oeil.

Chaque variété de fleur, de fruit, on a la chance de les voir, de les sentir et de les goûter. Je suis même allée aux fraises et aux cerises. Les biches ont donné naissance aux petits faons.
Les garçons ont recommencé à taquiner la perche dans le lac.. Tout ça c'est fabuleux.

Mais vivre ailleurs, ça permet aussi de relativiser.

Nous étions à la piscine de Colovray, située sur le bord du Lac Léman dimanche dernier. Piscine entourée de fabuleuses résidences à plusieurs dizaines de millions de dollar. Et vous savez quoi? Finalement, je trouvais que la piscine de Côte-des-Neiges était somme toute pas mal du tout.

Bon, le paysage est moins beau, mais y a beaucoup moins de monde et finalement, les gens sont plutôt civilisés au Québec. Si on peut croire que les Suisses encadrent énormément les enfants, ça ne paraissait pas du tout dimanche dernier. C'était le free for all total. Trop de monde, pas trop de surveillance, les enfants qui se tiraillent, les poubelles qui débordent... C'est bien pour dire hein?

J'ai hâte de traverser le parc (des Laurentides), d'aller manger chez Georges, mioum.... de passer du bon temps avec vous. On arrive samedi, le beau temps dans les poches!

vendredi 17 juin 2011

Au sommet


Deux sommets cette semaine au programme.

D'abord le beau Maxi qui a sa course d'école (ils appellent ça comme ça ici, la sortie de fin d'année). Lui et sa classe partaient à la Dôle, sommet du Jura à 1687m. 3 heures et demie de marche. On voit la boule blanche de chez nous. Ils étaient bien motivés ce matin.

De mon côté, c'est en tout cas, un sommet de ma carrière d'amateur. Je joue ce dimanche au Victoria Hall à Genève, l'équivalent de la Place des Arts. Et avec nul autre que Irina Chkourindina (pas connue au Québec mais très connue ici), dont je vous ai déjà parlé, car c'est elle qui m'avait référé mon professeur de violoncelle.

C'est une pianiste qui a toute les qualités d'une rock (classique) star. Du charisme, une maîtrise technique, l'émotion. Et elle est simple et gentille en plus.

Bref, elle joue le concerto no 2 de Rachmaninov et nous avons l'honneur de l'accompagner. Ensuite, nous enchainerons avec la suite Jazz de Chostakovitch (vous savez l'air fameux dans Eyes Wide Shut) ainsi que l'air de Roméo et Juliet de Tchaikovsky.

mardi 7 juin 2011

Voyage au centre de la terre

Tout le monde le sait, la vie en Suisse est chère. Mais y a quand même quelques trucs qui sont complètement incohérents. Les lames de rasoir (40$ /8 lames), les sacs à dos (80$ le sac cheapo), le filet de porc (25$) et le liquide à verres de contact (19$ la bouteille).

Fait que le vieux suisse barbu, à lunettes trainant son vieux sac de jeunesse, vous comprendrez pourquoi quand vous viendrez !

Voilà pour ma petite anecdote de la vie quotidienne.
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Ce dimanche, on est allés visiter les Grottes de Vallorbe, situées près du Lac de Joux à 50 minutes d'ici. Au Saguenay, on a aussi une grotte, le Trou de la fée. Les Saguenéens, vous le confirmerons, cette grotte a bel et bien un stalactite à montrer mais celui ci fait à peut près 2 cm. Et oui, c'est le Nouveau Monde.

Ces grottes, ont été creusées dans le calcaire par la rivière souterraine qui vient du Lac de Joux.
Je vous laisse d'abord voir nos superbes photos. J'entends aussi déjà les commentaires de certains quand aux formes des stalagmites.

Nous avons pu être parmi les premiers visiteurs à découvrir la cathédrale maintenant ouverte aux visiteurs. Voici un extrait du reportage diffusé à la TSR, ils y interrogent les artisants qui ont travaillé sur le chantier. Vous pourrez savourer l'accent vaudois.

Ensuite, nous avons pris le sentier et découvert la Grotte aux Fées. Cette grotte était déjà visité en 1652. Apparemment un forgeron y avait installé boutique naguère. En tout cas, nos garçons étaient réjouis de la découvrir eux aussi.


mardi 24 mai 2011

Tourbillon et Valère

Dimanche le 21 mai, nous sommes allés nous promener après être allés écouter mon professeur de violoncelle qui jouait en concert avant son trio au château Mercier à Sierre dans le Valais.

Nous en avons profité pour aller visiter Sion, capitale (le chef lieu) du Valais. Cette ville qui date en fait du néolithique a ceci de spécifique qu'elle est construite dans la Vallée, au pied de deux petits monts en pain de fesse. Sur ces monts, Tourbillon et Valère ou plus spécifiquement basilique (mineure) ou château de Valère (ancienne résidence des chanoines du chapitre) et le Château de Tourbillon.

En passant, les habitants de Sion s'appelent les sédunois et ils ont la meilleur équipe de foot de la Suisse.

Mais rien à voir avec le Sionisme... doctrine qui vise la construction d'un état juif en Palestine, appelée ainsi à cause d'une colline aussi, mais près de Jérusalem. J'en ai profité pour enrichir un peu mes connaissances (déficientes) en histoire. J'ai bien beau me fier à mon mari pour ces sujets là mais bon...

Rien à voir non plus avec le Prieuré de Sion, société secrète, fraternité qui date de 1099 , liée à l'Ordre du Temple dont les plus célèbres membres seraient Nostradamus, Victor Hugo, Debussy, Cocteau.

Bien rien à voir, mais dans une des 2 théories, on apprend que la société est inscrite à St-Julien-en-Genevois, tout près d'ici.

La théorie la plus mystique serait que cette société avait comme mission de cacher la vraie sainte lignée (descendants de Marie Madeleine et de Jésus). En tout cas, bon nombre de théories sur le Prieuré de Sion, certains disent que c'est un canular.

Sinon, la fin de l'année arrive à grands pas. Spectacle de fin d'année pour Julien, examen de guitare de Maximilien, les journées Graines de foot (c'était samedi dernier pour Maxi et c'est demain pour Julien). On a fait le tour du cadran. Les vacances arrivent et j'ai hâte de revoir le Québec.

mardi 17 mai 2011

Bruxelles sous le ciel de Magritte

Magnifique fin de semaine (lien vers les photos) sous le ciel bleu de la Belgique... Eh oui, on doit être nés sous une bonne étoile car malgré les prévisions et les 200 jours de pluie en moyenne en Belgique, nous l'avons vue ensoleillée.

Aller en Belgique, c'était d'abord revoir Paul et Myriam et leurs 3 garçons que nous n'avions pas vus depuis leur départ d'Ottawa, c'est à dire il y a un peu plus de 7 ans. Les vrais amis c'est ceux qu'on quitte et qu'on retrouve en reprenant la conversation où on l'avait laissée. C'était ça. Des amis épanouis, heureux, qui mènent à bien leurs projets de vie ; Myriam qui s'est mise à la sculpture il y a quelques années et Paul qui contribue au développement de son pays d'origine, le Congo, grâce à son entreprise de parcs pour enfants qui l'a mis en place.

Augustin avait 7 ans la dernière fois qu'on l'avait vu et c'est maintenant un ado de quinze ans, qui joue au basket, aux jeux vidéo, aime les reptiles, ostine sa mère, mais qui est toujours aussi gentil! Hiango, un pré-ado avec ses 12 ans et son sourire charmeur et Oscar, 9 ans le nouveau pote de Maxi et Julien. Ils se sont fait une orgie de ps3 évidemment et les garçons nous ont fait découvrir leur resto préféré, la Cité du Dragon, un bon chinois qui a un jardin un peu comme on en trouve dans les resorts dans le sud, chinoiseries en prime. Il y avait même un plancher vitré avec des carpes sous nos pieds. Quoi de mieux pour satisfaire tout le monde un samedi soir!

On ne m'avait pas dit que du bien de Bruxelles. C'est sûr que mes amis belges ont quitté Bruxelles et préfèrent Montréal maintenant. Mais c'est vraiment beau et ça, au-delà de la Grande Place. L'atmosphère bon enfant, pas stressé.

On a évidemment été voir le Manneken pis, la Galerie de la reine, la rue des bouchers, le théâtre de toone, le palais royal. On a fini nos visites du samedi par le musée Magritte. J'aime tellement ses ciels apaisants. Myriam nous a bien guidé dans la ville et fait déguster les incontournables frites-andalouse.

Le dimanche, on s'est rendus à Mini Europe où l'on a pu admirer les grands sites historiques européens en miniature. Juste à côté de là, il y a l'atomium, construit pour l'Expo 58, on peut y apercevoir un beau panorama de Bruxelles et de sa verte région.

Un vrai beau weekend.

lundi 9 mai 2011

En mai, fait ce qu'il te plait!


Briser le rythme de mes billets n'est pas une bonne chose car je ne sais plus par où commencer un mois plus tard. Entre les anniversaires de mes chouchoux, la venue de notre famille, la traversée de la France, j'ai manqué un peu de temps pour écrire mon blogue.

Et bien la vie est belle ici. Entre d'un côté, le Québec qui se remet de décevantes élections et d'un hiver qui n'en finit plus ; de l'autre, les révoltes au moyen-orient et la catastrophe nucléaire de Fukushima, ici, on est assez choyés. D'abord, l'été est installé; aujourd'hui les garçons sont partis à l'école en shorts, t-shirts et sandales sans petite laine. La nature, malgré le manque d'eau est resplendissante et les oiseaux chantent à pleine gorge.

Alors on en profite. Vélo, marche, pêche, BBQ, planter les fleurs... Ce samedi, je suis de nouveau aller nourrir les biches avec Julien qui s'est fait des amis dans le troupeau (tout proche d'ici). Il aime bien être tout seul avec moi. Maximilien lui, était à son match de foot avec son père. Ce dimanche, on a fêté les 10 ans de Maxi avec ses amis au port des Abériaux. Les garçons ont joué au foot, au badminton et fait du skate avant de s'empiffrer du superbe gâteau, en forme de guitare.

La fin de semaine prochaine, on s'en va à Bruxelles. Avec vous tous, mes amis belges, Alex, Yan, Pascal, ça fait bien longtemps que j'ai le goût de voir votre coin de pays. On va revoir aussi Paul (ami du HEC de David) et Myriam, des amis que ça fait trop longtemps qu'on n'a pas vus.

mardi 19 avril 2011

Le ski sans skis





Au début, je trouvais ça très bizarre tous ces gens qui faisaient du ski sans skis. Honnêtement, ça a l'air d'un sport de matante. On en avait rigolé lors d'un souper avec des copains.

Et bien, je me suis finalement laissée convaincre. Par mes deux compatriotes, Claudia (qui a vécu longtemps à Toronto) et Caroline, ma pseudo-soeur (on aime le faire croire car on est deux Fortin avec le même accent à Prangins).

Alors j'ai débuté il y a maintenant un mois le Nordic Walking. Je ne sais pas si c'est vraiment nouveau comme sport mais je n'avais jamais vu ça au Québec. Si vous venez ou êtes déjà venus dans la région, vous verrez sûrement plein de gens marcher avec des bâtons avec un bon rythme.

En fait, ce sport vient du Nord, où l'élite des skieurs de fond finlandais le pratiquent pour s'entraîner. On marche très rapidement et on exerce une pression constante sur les dragonnes des bâtons, ce qui a comme bénéfice de muscler le haut du corps et de faire du cardio. J'avais comme objectif cet année de travailler sur ma posture que je jugeais un peu déficiente. Et bien, voilà. Pour arriver à "pogner le truc", on doit suivre les 6 cours; la technique est bien spécifique et doit être bien travaillée afin de récolter les bénéfices. Ensuite on peut rejoindre les groupes réguliers. Alors non seulement, j'améliore ma condition physique, mais je visite tous les recoins de la région. Et les instructeurs du club de Nyon (http://www.nyonwalking.ch/) font en sorte de créer une ambiance très conviviale et agréable. Dans mon édifice seulement, nous sommes 4 à partir pour notre marche nordique le jeudi matin.

Comme le dit ma mère, la Suisse c'est la santé et j'en profite!

jeudi 14 avril 2011

De la grande visite au Sentier des Morettes

Hier sont arrivés maman et papa au Sentier des Morettes .

Cynthia : Et alors, vos premières impressions?

Ruth - La Suisse, c'est la santé !

Claude - En tous cas, y a pas grand bruit.

La première journée s'est passée tranquillement et nos invités ont découvert la ville de Nyon, son château, ses ruines romaines et l'école des petits enfants. Nous avons dîné au Café Art Déco à Nyon, charmant restaurant qui fait antiquaire en même temps.

Grand maman Ruth a même pu rencontrer la maîtresse de Maxi.

Demain commencent les vacances de Pâques des enfants : ils seront en congé pendant 2 semaines.

Bonjour à tous nos lecteurs et en particulier à Pierrette et Constance.

lundi 11 avril 2011

C'est l'été

Depuis notre arrivée, succession de records en Suisse.
- le plus de neige en décembre depuis 30 ans
- le moins de neige dans les Alpes depuis 30 ans
- le plus chaud printemps en 30 ans...

A-t-on bouleversé quelque chose ou quoi?

Nous avons donc droit à un été précipité, les oiseaux chantent, il fait 25c et on est bronzés.

Pâques arrive bientôt et nous avons la chance de voir notre famille ce printemps. Ça fait du bien à tous.
La fête du beau Juju a eu lieu la semaine passé. 8 garçons incluant les miens au chic Bowling de Gland. Bonne idée le bowling car ces petits garçons là en avaient de l'énergie...
Voici les photos de la fête du beau. Julien a gagné la partie : le héros de la journée.

lundi 28 mars 2011

Le temps de l'impôt

En consultant à les statistiques de mon blogue, je me suis aperçue que jusqu'à maintenant 4700 pages ont été vues. Wow. Merci à vous de me lire. Mon billet sur les nanos a été celui qui a été le plus lu, parce que mon blogue est ressorti quand les gens ont cherché nano sur Google. Mais en moyenne, vous êtes 45 lecteurs à me lire.

Je profite du temps de l'impôt pour vous offrir les services de mon ami Claude que certains d'entre vous connaissez. Claude est à son compte maintenant et a crée avec son associé, l'entreprise Déclarations Fiscales. Ils vous offrent leur expertise et un service personnalisé à des tarifs compétitifs.

Je l'ai aidé cet automne à lancer leur site. Maintenant, on travaille ensemble sur une campagne de mots clés sur Google entre autres et à optimiser son site pour les moteurs de recherche.

Le SEO et le SEM sont des disciplines que je connaissais bien et qui me passionnent de plus en plus. C'est bien beau d'être mère à la maison mais ça me plait bien de travailler un peu et de faire des mandats diversifiés avec des clients intéressants. Merveilleux la vie de travailleur autonome.


mardi 22 mars 2011

L'éducation à la Suisse : l'autonomie d'abord

Ça frappe tout de suite. Les enfants ici traversent la rue tous seuls.

Mais tout est organisé pour. D'abord, il y a des traversées pour piétons partout. Et si vous ne vous arrêtez pas pour laisser un piéton qui semble vouloir traverser, l'amende est salée apparemment. Et je crois qu'il y a aussi le risque de perdre son permis. Ici les gens s'engagent sur ces passages piétons sans même regarder si il vient des voitures : ça surprend au début; les gens se jettent carrément sur la chaussée sans penser au danger potentiel.

Près des écoles, il y a des policiers. Ils viennent faire leur tour chaque semaine afin de contrôler l'arrivée des écoliers.

Le fils de la couturière du village, lui se rend seul à l'école. Il a 5 ans. Il doit traverser, sans brigadier, 3 rues pour se rendre chez lui. Et il est loin d'être le seul.

Aussi, l'autre fois chez McDo o ù j'étais allée manger avec Julien, on voit des garçons de l'âge de Maxi (10 ans) entrer, commander et manger seuls ou en groupe.

Quand on parle aux enseignants, l'autonomie est un mot qui vient très rapidement dans la conversation aussi. Cela leur tient beaucoup à coeur.

On a beaucoup parlé cet automne de ça dans les médias au Québec, que les enfants ne jouaient plus dehors, ne marchaient plus pour se rendre à l'école. Beaucoup rêvent d'un retour à la liberté que nous avions enfants. Mon enfance à Chicoutimi, c'était comme ça. Je marchais pour aller à l'école, j'allais au dépanneur avec mes amis toute seule vers l'âge de 7 ans. Je jouais dans la coulée sans surveillance. C'est comme ça ici à Prangins.

J'espère aussi que ça reviendra au Québec mais à Côte-des-Neiges croyez-moi, le chaos et la densité rendent cet idéal bien peu réaliste.

En tous cas, Maxi et Juju ont hâte à vendredi pour aller s'acheter des bonbons tous seuls à l'épicerie. Je les suis encore de loin...

lundi 7 mars 2011

Belles vacances dans les Alpes

Elles avaient pourtant un peu mal commencées. Quand on est arrivés au chalet qu'on avait loué, il y avait du monde dedans.... David s'était trompé de jour, on avait le chalet à partir du dimanche, pas du samedi.

Fort heureusement, l'office de Tourisme d'Ovronnaz nous a trouvé une location pour une nuit (un désistement qui tombait à point). Parce qu'après la montée à flanc de montagne, faite de 15-20 tête d'épingles, on a vraiment pas envie de redescendre, croyez-nous.

Après ces émotions, on est allés manger au restaurant le Vieux Valais et nous avons vraiment bien mangé. Et bu. De l'Humagne rouge, un cépage typiquement valaisan.

Dimanche matin, nous avons été réveillés par le dynamitage anti-avalanche; un son très doux à nos oreilles car qui dit dynamitage, dit neige en abondance!

Les garçons ont suivi des cours de ski toute la semaine pendant que leur père et leur mère, faisait du renouveau conjugal (comme dit si bien mon amie Geneviève) et skiaient en couple.

Après une première expérience pas très concluante à Leysin, nous voici réconciliés avec le ski en Suisse. Bon, toujours pas de chalet en bas des pentes, mais à Rome on fait comme les romains. On s'habille avant de partir. Et à Ovronnaz, on peut aussi prendre le bus navette gratuit qui nous amène à la station.

Vendredi soir, une balade en montagne au flambeau était organisée. C'était aussi un souper progressif oû nous découvrions les spécialités de la place : salaison, soupe valaisanne, fondue à la tomate, tartes. C'est assez impressionnant de se promener en montagne la nuit. Une pluie d'étoiles nous recouvrait. C'était vraiment beau.

Samedi, on a fini ces belles vacances par une petite baignade dans les bains d'Ovronnaz.

Je vous laisse sur ces belles photos de vacances.

lundi 21 février 2011

Soirée de palace

Ce samedi, après avoir combattu la gastro, David et moi avions réservé notre babysitter (comme ils disent) pour pouvoir sortir.

Nous avions fait des recherches et trouvé un supposément bon resto japonais à Lausanne. Celui-ci est situé dans le même édifice que le Beau-Rivage Palace ***** de Lausanne. Arrivés plus tôt, je propose à David de faire le tour du Palace, ce que nous fîmes. Digne des meilleurs films de James Bond. Le palace y loge également une chef étoilée : Anne-Sophie Pic. Si vous voulez rester raisonnables, il vous en coûtera la bagatelle de 600$ pour 2. Sinon, si vous commencez à prendre du foie gras et à vous exciter sur le vin, prévoyez quelques milliers de dollars.

Une jeune fille près du bar et de l'autre restaurant, le café beau-rivage, nous voyant déambuler nous a offert son aide. Nous avons décliné son offre lui disant qu'on avait réservé au Miyako.

- Mais le Miyako est en travaux! : nous dit-elle.

S'ensuit une discussion avec son équipe, pour finalement s'apercevoir qu'ils avaient notre réservation au café beau-rivage (non non pas lui à 600$ ). Mais bon, nous, on voulait manger des sushis.

Dans un palace 5 étoiles, ils ne sont pas hautains comme dans un 4 étoiles. Ils font même l'effort pour être gentils et avoir de la compassion. Ils nous ont gentiment réservé une table dans un autre restaurant japonais et proposé de prendre d'abord un verre au Chateau d'Ouchy (plus pour du vrai monde comme nous autres) ou encore dans leur hôtel puisqu'il n'y avait pas de place avant 21h15. On s'est donc lancés. Au diable l'avarice. On a essayé le bar de l'hôtel. Petit coup d'oeil, que des figurants du dernier James Bond.

Ensuite, petit coup d'oeil sur la carte : prix des cocktails : 24$ Gloups.
Heureusement, ils nous apporté gratuitement des gugus à manger (amandes, olives). Le drink était vraiment délicieux mais je n'en ai pas commandé de 2e. : )

Bon, finalement, après avoir tranquilement siroté notre drink nous sommes allés en direction du japonais, salivant à l'avance sur de bons sushis. Mais malheureusement, la soirée nous avait encore réservé des surprises. On a reçus nos sushis une grosse heure après notre commande et c'était de loin les pires sushis qu'on a mangés de notre vie.

On a compris quand on vu le chef... un boutonnu de 17 ans qui avait plus le goût de sortir retrouver ses chums après le travail...

Dans ces moments là, Montréal nous manque par sa simplicité et la belle qualité que nous avons pour notre dollar.

Mais bon, on a quand même bien ri David et moi.... Je pense que je vais apprendre à faire des sushis. Jamais trop tard pour s'y mettre.




jeudi 17 février 2011

Petites sorties culturelles

Cette semaine, culture au rendez-vous.

Mardi, visite du Musée de l'Élysée à Lausanne avec Lorraine, une copine de l'Outaouais qui vit à Prangins depuis 15 ans. On y présentait l'exposition Hans Steiner qui a laissé une impressionnante collection de photo de la vie quotidienne, des expéditions sur l'Eiger, de mode. Belle visite qui m'a permis de voir la Suisse dans les années 40-50.

Mercredi, jour de congé du beau Juju, nous sommes allés grâce à la commune de Prangins, à la répétition de l'OSR (l'orchestre Suisse-Romand). Nous avons bénéficié de leur carte de membre qui donne droit aux répétitions publiques. Nous sommes donc allés en train et en tram jusqu'au Victoria Hall à Genève. La salle, est du plus kitch rococo possible. Du doré y en a, des angelots partout... Le problème avec cette salle c'est que la visibilité est assez mauvaise mise à part le parterre. Mais cette fois, on était assis dans les places VIP. J'étais pratiquement assise dans la section de violoncelles et pouvais lire les partitions en même temps.

On y répétait le concert du soir. On devait y jouer le concerto Tout un monde lointain de Henri Dutilleux mais celui-ci a été remplacé par un concerto de Chostakovitch. Il y avait aussi une symphonie mais 2 heures de répétition pour Julien c'était bien assez.
Voici une vidéo qui vous permettra de voir le Victoria Hall, l'OSR et justement ce Dutilleux (compositeur contemporain originaire d'Angers, ville natale de mon tendre époux) auquel nous n'avons pas eu droit.




Une belle sortie mère et fils en tous les cas. Julien a bien aimé mais a quand même préféré sa sortie au Migros après le concert. Le mercredi, on avait droit à un nano spécial...


mercredi 9 février 2011

La Nanomania

Nous avons un hiver tellement ensoleillé. Impressionnant.

Du ciel bleu presque depuis le début janvier. Là, ça sent carrément le printemps.

Tout va bien et rien de vraiment époustouflant à vous raconter. Mes garçons vivent la nanomania en ce moment. Ce sont des petits bébelles aimantés à collectionner qui donnent à l'épicerie pour vous fidéliser. Migros, la grosse chaîne d'épicerie Suisse, est passée maître dans l'art de fidéliser via les tous-petits. Cet automne, ils donnaient des autocollants du monde marin. Là, jusqu'en mars, ils vous donnent un sachet de nanomania par tranche de 10 chf. Fait que mes garçons sont particulièrement motivés pour aller faire l'épicerie.

J'ai par ailleurs, construit une piste pour les nanomanias ce matin.

J'ai rencontré tout à l'heure Mme Widman la maitresse de Maxi qui me disait comment elle adorait... ;) Chaque fois, ses élèves se passent les trucs sous les bureaux... mais évidemment personne ne veut se les faire confisquer.

En tout cas, côté marketing, ils l'ont l'affaire. Mes grosses commissions je vais les faire à Migros au lieu de chez Coop jusqu'au mois de mars. Vous savez donc tout!



jeudi 3 février 2011

Le chalet au pied des pentes

Faut bien déménager en Suisse pour avoir le pire hiver de ski depuis des lustres. Après avoir eu un mois de décembre tout blanc, il y a eu un redoux incroyable au début janvier qui a tout fait fondre. Résultat : pu de neige. Les stations dans le Jura près d'ici sont fermées.

On s'est essayé il y a 2 semaines dans les Alpes vaudoises. La moitié des pistes étaient ouvertes et la neige était granuleuse.. La vue d'en haut par contre était spectaculaire. On se sent On top of the world!

Mais laissez moi vous raconter le début de la journée...

Y a vraiment des choses qu'on prend pour acquis dans la vie. Comme un chalet au pied des pentes. Quand on arrive à Mont Orford, au Valinouet, on se stationne et on installe ses affaires dans le chalet, nos sacs, nos bottes à l'intérieur du sac, un lunch. À Mont Orford, il y a même des gentils retraités qui aident les familles bien chargées, à sortir leurs effets personnels de l'auto et à transporter nos skis jusqu'au pied des pentes.

Fait que : on arrive à Leysin avec nos beaux sacs et on s'en va dans la station - un batiment tout bétonné et on y trouve le chair-lift, la télécabine...

On fait 2 fois le tour pour chercher le chalet pour y déposer nos sacs et s'habiller. Et bien, y en n'a pas de chalet.

On a donc mis nos bottes, nos casques dehors (pas de tables rien) pis David est allé rapporter le tout (bottes d'hiver et tutti quanti) dans le char. On est donc partis avec notre lunch dans le dos espérant trouver quand même à quelque part une place pour manger.

On a fini par manger notre lunch en cachette dans le resto en haut des pentes où c'est marqué partout sur les murs - picnics interdits. On s'est acheté des boissons et une frite, oui une seule frite pour la famille. À 7 $ la petite frite et 5$ la boisson... nous n'avons pas voulu investir trop trop dans la patate pis le sucre.

Au retour, on a investigué pour savoir si c'était la norme en Suisse et en France et si l'on pouvait trouver un peu plus de confort. Quand on a des petits enfants, habiller tout le monde dans l'auto et marcher plusieurs centaines de mètres habillés en cosmonautes, ce n'est pas très agréable...

Eh bien oui, c'est la norme. Va falloir s'endurcir. Apprendre le ski à la dure. Fini les gentils retraités.... snif snif... Ou bien s'acheter un chalet sur les pentes! Mais pour ça, faudrait que je me livre à seconde carrière dans le X... Je vais y penser.

Deloitte SA a récemment fait une enquête sur les centres de ski en Suisse et on a donc appris pourquoi c'est comme ça. Parce que c'est un marché fragmenté. Par ce qu'il y a des propriétaires de télécabines (Jos qui possède le télésiège numéro 1 et Paul qui possède la télécabine 1 km plus loin) et des propriétaires de restos. Les stations ne sont pas détenues par des entreprises.

C'est dommage. L'ambiance dans les chalets, c'est le fun. Tu rencontres des gens, tu vas te réchauffer, c'est le ski de chalet quoi!

Dans quelques semaines c'est la mi-session. On a loué un chalet à Ovronnaz. Pour se consoler d'avoir marché en cosmonaute... il y aura le centre thermal au pied des pentes. :)

samedi 22 janvier 2011

Dimanche de janvier

En Suisse comme ailleurs, le mois de janvier, c'est froid et un peu morne. Il souffle la bise noire depuis 3 jours. C'est frette. Mais bon, je ne me plaindrai pas à vous mes amis chez qui il fait -26c ce matin...


Hier on est allés voir un match des Genève-Servette Hockey Club. On n'allait pas au hockey à Montréal je sais; mais à 20$ le billet, mettons que ça change un peu les choses. Total de la soirée y compris les hots dogs infâmes : 100$. Au Centre Bell, ça aurait coûté plus autour de 500-600$ pour des places mal situées.

On a eu du fun. Il y avait du monde, de l'ambiance et les garçons se sont amusés. La photo, c'est la mascotte du club.

Demain, on essaie le ski en Suisse pour une première fois. Les stations des alentours (dans le Jura) sont toutes fermées à cause du redoux qu'il y a eu la semaine passée (14-16 degrés celcius). On s'en va donc à Leysin.

Ce soir, on mange de la fondue, histoire de se réconforter en ce froid samedi de janvier.

mardi 18 janvier 2011

La tourtière du Lac Léman

J'ai fait de la tourtière cette fin de semaine. J'avais des invités du Québec et de la Belgique. Ce beau flash (tourtière du Lac Léman) ne vient pas de moi mais du papa de mon concepteur-rédacteur-écrivain d'ami. En tous les cas, elle était réussie cette tourtière du Lac Léman.

Leur départ a provoqué chez moi un petit blues du mois de janvier. Chu tellement loin des gens que j'aime. Bon, j'ai mes beaux garçons et mon mari mais vous le savez comment mes amis et ma famille sont importants pour moi.

On en a profité (de cette petite déprime) pour réserver notre séjour du mois de juillet. Je viendrai 2 semaines avec les garçons. Maxi, lui, en profitera pour aller au camp de vacances avec ses amis pendant 1 semaine. Ensuite, on rejoindra David ici pour nos vacances estivales en famille.

Dimanche, on a fait du vélo et on est allés se promener à Rolle au bord du Lac. On était bien loin de l'hiver. Faudrait quand même qu'il se mette à neiger... le ski en Suisse ça va rêver mais faudrait que ça se concrétise. Je suis à la veille de mettre mon chapelet sur la corde à linge.


dimanche 9 janvier 2011

Mon Noël à moi


Je suis allé à Montréal pour le temps des fêtes.

J'ai passé Noel avec mon cousin et ma famille. J'ai eu plein de cadeaux et de bonheur. Je suis allé à un party chez Jeanne oèu j'ai vu mes amis Louis, Sébastien et Thomas. On a joué à la kinect. J'étais très content de les revoir. J'ai passé un joyeux nouvel an 2011 avec pleins de monde!

Bref, ce Noel restera dans mon coeur.