dimanche 3 juin 2012

Ma maison : à vendre ou à louer ? À garder!

Je suis attachée à notre maison de la rue Kent, c'est pourquoi en venant en Suisse, la vendre n'était pas une option malgré les pressions de mon agent qui voulait m'éviter les désagréments d'avoir les locataires (et se faire une jolie commission).

Les désagréments se sont bel et bien matérialisés.  Non pas par des mauvais payeurs mais par la différente conception de la propreté de nos locataires.  Je vous épargne les détails de leur malpropreté pour aller au plus incroyable geste : installer des couches partout dans la maison afin que leur bébé chien puisse faire ses besoins au lieu de le sortir dehors....  Et, cette constatation a été faite lors d'une visite planifiée par mon agent d'immeuble.

En effet, comme mes charmants locataires voulaient partir au mois de juin pour déménager sur la Rive-Sud, nous nous étions convaincus que de vendre était la meilleure option puisque la gestion à distance de locataires malpropres était trop drainante.

Mettre une maison en vente habitée par des *&?*)&$%# BIP! n'est pas de tout repos.  Gérer les susceptibilités, les équipes de ménage, tout ça à distance...  ça met à boutte la fille la plus hop la vie.

Pour en rajouter une couche, lors de notre voyage à Vienne, le drain principal de la maison a rendu l'âme.... et la marde a refoulé dans le garage.  J'ai dû gérer les équipes de débloquage, gérer les émotions de notre locataire et finalement de remplacement de ce drain.  Heureusement que j'avais une dame de confiance efficace pour m'aider : Lilibeth, référée par mon ami Réjean sans oublier Geneviève et Claude qui m'ont été d'un bon secours.

Pour en finir avec mes nerfs, les visiteurs ne se sont pas rués pour visiter ma très jolie maison située dans un quartier un peu moins recherché même avec des égouts tous neufs.  Le marché montréalais montre des signes d'essoufflement (voir ce bon article sur la surévaluation du marché Montréalais).

L'amour filial, c'est fort.  Ma maman m'avait dit que si jamais on avait besoin d'eux qu'ils déménageraient volontiers chez nous.  J'avais jusqu'à là écarté cette possibilité de les faire déménager pour rien... mais mon conseiller financier spécial et ami a jeté une nouvelle lumière sur cette solution et ainsi évité de prendre une mauvaise décision que nous aurions regrettée.

Un mois plus tard et les planchers refaits pour éliminer toute odeur des animaux, ils y sont,  un peu puckés de leur déménagement, mais ils y sont. Grâce à mes parents, nous continuerons en paix notre séjour en Suisse.

Près d'un an que je n'ai pas vu le Québec et la plupart d'entre vous.  Je m'ennuie et j'ai hâte de vous revoir.  

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